Comment miser sur l’outsider sur vos paris turf ?

Au turf, il y a les favoris et les outsiders. Pourquoi un cheval est-il outsider plutôt que favori ? Comment trouver le bon cheval ? Voici tous nos conseils et astuces pour savoir comment miser sur l’outsider.

Qu’est-ce qu’un outsider ?

Par opposition au favori, un outsider est un cheval qui est moins joué par les parieurs, tout en ayant ses chances de disputer l’arrivée.

Généralement, même si cela dépend du nombre de partants dans la course, on appelle outsider un cheval dont la cote se situe au-delà des 10/1. En-deçà, c’est un favori. Au-delà de 40/1, on emploie les termes de “gros outsider” ou de cheval délaissé.

Pourquoi un cheval est-il outsider plutôt que favori ?

Pourquoi un compétiteur est-il plutôt classé parmi les outsiders que parmi les favoris ? Les explications peuvent être nombreuses. En voici quelques unes :

  • Dernières performances décevantes : Le cheval est en méforme et ses performances récentes laissent à penser qu’il ne pourra pas se mettre en évidence.
  • Course de rentrée : Le cheval n’a pas couru depuis plusieurs mois et il devrait manquer de compétition à l’occasion de cette course de rentrée.
  • Affronte une opposition relevée / Manque de références à ce niveau : Le cheval n’a pas encore montré sa capacité à lutter face à une telle opposition.
  • N’apprécie pas l’hippodrome ou le parcours : Le cheval n’affiche pas de bonnes statistiques sur l’hippodrome, sur le type de tracé (corde à gauche, à droite, ligne droite), sur le parcours, la distance, ou le type de surface (PSF, gazon).
  • Pas son terrain / Pas déferré : Dans la même logique, le cheval de galop peut par exemple être meilleur en terrain léger qu’en lourd ou inversement et ne pas trouver cette fois des conditions à sa convenance. Le trotteur peut être meilleur déferré et/ou muni de plaques mais laissé ferré cette fois en vue de futurs engagements.
  • Mauvais numéro de corde / à l’autostart : Au galop, sur les courtes distances, un mauvais numéro de corde compromet les chances du compétiteur de disputer l’arrivée, surtout en terrain rapide. Au trot, un mauvais numéro derrière la voiture rend aussi la tâche plus délicate.
  • Pas bien engagé : Un trotteur peut subir un recul de 25 mètres pour un faible dépassement de gains. Au galop, un cheval restant sur une victoire dans un handicap va subir une pénalisation de la part du handicapeur. Il va ensuite trouver des conditions de course moins favorables.
  • Driver ou jockey inexpérimenté : Si la forme du cheval est primordiale, l’expérience de son partenaire est aussi capitale.

Comment trouver le bon outsider ?

Nous vous donnons ci-dessous quelques astuces pour dénicher le parfait outsider, en fonction de la discipline.

Comment trouver le bon outsider au galop ?

La plupart des Quintés+ de galop se disputent sous la formule handicap. Autrement dit, le cheval possède une valeur attribuée par le handicapeur en fonction de ses performances. On ajoute à cette valeur la référence de la course afin d’obtenir le poids que le cheval devra porter pendant la course.

Exemple : Valeur 36 + référence 20 = le cheval devra porter 56 kilos.

Au départ d’un handicap Quinté+, tous les chevaux sont censés avoir la même chance théorique. En effet, le cheval ayant la plus haute valeur devra porter le plus de poids, ce qui le handicape par rapport au cheval ayant la plus basse valeur, qui devra porter le moins de poids. Cette formule équilibre les chances. Pour autant, tous les chevaux ne s’élancent pas à la même cote.

Les handicaps Quintés+ sont de bonnes occasions de miser sur les outsiders car :

  • ils ont en théorie la même chance de se mettre en évidence que les favoris.
  • il y a beaucoup de partants dans ces épreuves ce qui augmente les aléas de course et peut être favorable aux outsiders face aux favoris.

Alors, dans ces courses, comment détecter le bon outsider ?

  • Cheval repéré : Depuis l’hippodrome, ou en regardant les courses en direct ou en replay sur Equidia, vous avez remarqué la belle fin de course d’un cheval. Vous l’avez noté en vue de ses futurs engagements. Faites-vous confiance et misez sur lui. Il n’y a rien de tel qu’une bonne impression visuelle !
  • Retrouve des conditions de poids beaucoup plus favorables : Le galopeur vient de décevoir à plusieurs reprises mais le handicapeur a fait descendre sa valeur en conséquence sur son échelle. De fait, le cheval va progressivement retrouver des conditions de course plus favorables dans les handicaps.
  • A “fait le tour” en vue de cet objectif : Cela rejoint quelque peu le point précédent. Certains entraîneurs sont maîtres dans l’art de préparer leurs chevaux pour les handicaps. Avec les jeunes chevaux, ils vont courir des courses à conditions peu huppées, en se contentant de performances modestes. Cela va ensuite leur permettre d’aborder les handicaps en sous-valeur, c’est-à-dire à une valeur théorique inférieure à la valeur réelle du cheval. Avec les chevaux d’âge, ils alignent les échecs dans les handicaps ou présentent leurs chevaux dans de petits courses à conditions ou des courses à réclamer afin de retrouver une meilleure situation sur l’échelle des valeurs.
  • Retrouve son terrain : Un galopeur à l’aise en terrain lourd reste sur des performances moyennes en bon terrain. Arrive la période automnale, et les pistes deviennent très souples voire lourdes en raison des pluies. Le cheval retrouve son terrain de prédilection, il est temps de lui faire confiance.
  • Changement de distance : Par exemple, avec l’âge, un galopeur peut perdre en vitesse intrinsèque et se montrer plus performant sur des distances de plus en plus longues.
  • Œillères classiques / australiennes : Elles sont employées afin que le cheval soit davantage concerné par la course et puisse ainsi donner sa pleine mesure.

Comment trouver le bon outsider au trot ?

Sur le même principe, mais cette fois au trot :

  • Cheval repéré : Comme au galop, le fait de visionner beaucoup de courses de trot permet de détecter les futurs gagnants. Au trot, il y a une dimension supplémentaire : les chevaux qui se montrent fautifs pendant la course et sont disqualifiés peuvent afficher leur forme ensuite en retrait, après leur faute. Il est donc important de bien les repérer.
  • Cheval déferré et/ou plaqué après plusieurs sorties ferré : Certains trotteurs ne se montrent performants que lorsqu’ils sont déferrés/ou munis de plaques. Par rapport à des fers, cela allège le cheval au niveau de ses pieds, et il peut ainsi gagner en vitesse et se montrer plus performant. Les entraîneurs doivent annoncer la configuration du cheval au niveau de ses pieds au moment de la déclaration des partants. Cette information est majeure et facilement disponible.
  • Bonnet fermé/artifices : Au trot aussi, il existe certains artifices qui permettent à un cheval de gagner en efficacité. Parmi eux, le bonnet fermé. Certes, il n’est pas encore déclaré à ce jour, mais vous pouvez regarder de près les canters d’échauffement. Vous verrez ainsi si le cheval que vous suivez de près est muni ou pas d’un bonnet fermé. Parmi les autres artifices, on trouve les œillères classiques ou descendantes.
  • Préparé en vue de cet engagement : Au trot, les conditions de course dépendent le plus souvent des gains accumulés en course. Un entourage peut avoir un objectif en vue dans deux mois, mais faire courir le cheval une à deux fois entre deux pour le maintenir au top en vue de l’objectif. Il ne faut donc pas prendre les performances préparatoires du cheval au pied de la lettre.
  • Retrouve son meilleur driver : Un entraîneur peut se mettre lui-même au sulky pour préparer un cheval en vue d’un futur objectif, et faire ensuite appel à un grand driver pour le jour J.
  • Change d’hippodrome : Un cheval peut avoir besoin de changer d’air et retrouver un second souffle en province piste plate après avoir couru deux ou trois fois à Vincennes et sa montée.

Quel jeu choisir pour miser sur l’outsider ?

Maintenant que vous avez les clés pour choisir votre outsider, au galop comme au trot, il est temps de miser sur le pari le plus approprié. Trois conseils de base :

  • Il n’est pas utile de miser beaucoup car le rapport de l’outsider est élevé
  • Faites-vous confiance
  • Adoptez une stratégie de couverture

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Cas pratique : Le premier point est très important. Vous misez sur un outsider, donc sur un cheval dont la cote est a priori supérieure ou égale à 10/1. Rien ne sert donc d’appuyer les mises. En misant 5€ en jeu simple gagnant, votre cheval vous rapportera 55€, donc 50 de bénéfice s’il gagne.

Apprenez à suivre vos convictions et à vous faire confiance : si vous avez repéré un cheval ou si sa chance vous semble évidente sur le papier, jouez-le, même s’il est délaissé par les autres parieurs. C’est justement tout l’intérêt du pari mutuel.

N’hésitez pas enfin à adopter une stratégie de couverture. Pour suivre l’exemple précédent, vous avez joué 5€ en simple gagnant sur un cheval, qui arrive cette fois 2e à 10/1. Le fait d’avoir ajouté 5€ en simple placé vous permettra non seulement de récupérer votre mise, voire d’afficher un petit bénéfice, si le cheval rapporte 3€ ou plus pour 1€ à la place. Vous pouvez même vous couvrir avec la 4e place en jouant au 2 sur 4, ZEcouillon…

👉 En complément, consultez notre article sur les bases du pari hippique pour apprendre à bien parier et comment miser sur l’outsider.

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